Avant midi, il n’est guère conseillé d’aborder Elena A.
Le train quittant le quai de la gare Montparnasse à 10h et des poussières de temps, le réveil fut tôtif pour les deux voyageurs du Grand Ouest. Il faut savoir, des fois que les quelques rarissimes lecteurs du bouge qui sont faits de chair et de sang (à l’inverse des (ro)bots qui thésaurisent à tout va le net pour d’obscures raisons) la rencontrent, qu’Elena A. n’est pas abordable avant midi. En effet, le risque est grand pour tout audacieux qui tenterait de l’aborder, de se trouver devant un mur de silence tant la belle ne fonctionne qu’au radar (éteint). De là à se dire ensuite « Quelle fieffée bêcheuse, celle-là ! » il n’y aurait dès lors qu’un pas. Il serait bien dommage de garder une aussi fausse impression de la brune mie de l’auteur, tant icelle ne fait pas dans ce registre, pardi !
Après un voyage en train à grande vitesse (TGV en acronymisme) de trois heures, c’est à Vannes centre qu’ils débarquent…
…se retrouvant rapidement dans un quartier médiéval,
comme en possèdent bon nombre de villes françaises.
Une visite de l’église catholique Notre Dame de Lourdes s’imposait. Non pas que l’église réformée ou que l’église protestante évangélique ne soit pas à rencontrer : c’est juste que celle-ci était la plus proche, et qu’ils n’allaient pas tous deux passer leur temps à s’enfermer dans des lieux bénis (oui-oui on non, Ah ! Ah ! Ah!).
Elena A. est une femme généreuse (II.B.), et ce n’est certainement pas Michel M. qui s’en plaint !
Le jardin des rempart de la ville : une flèche qui indique peut-être le sens de la vie, mmhm ?
On comprendrait aisément pourquoi ce M. Émillion est parti de la Bretagne pour le Libournais, tout du moins en ce qui concerne le climat. Mais cela n’a rien à voir :
« Au VIIIe siècle, un moine breton natif de Vannes nommé Émilian choisit comme lieu de retraite Ascumbas (ancien nom du site de Saint-Émilion). Cet homme de cœur quitta sa famille et sa Bretagne natale pour entrer dans les ordres. Il fut d’abord victime des pires injustices auxquelles il répondit toujours par la plus grande bonté.
Économe au prieuré de Saujon, en Saintonge, comblé de louanges et de respect en raison de sa grande vertu, Émilian finit par se retirer, loin de tous, dans la forêt des Combes qui recouvrait jadis l’actuel site de Saint-Émilion. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-%C3%89milion).
Lavoir (fermé) sur Marle et sa population alentours.
Après avoir longé la rivière (la Marle, donc) qui part du petit port de Vannes pour se jeter dans le golfe du Morbihan, Elena A. et Michel M. se posent dans un pré essentiellement fréquenté par des hordes de lapins qui ne sont pas effarouchés plus que cela par la présence de chiens qui accompagnent leur maitre : rendez-vous est pris à proximité avec François B., leur hôte pour ces trois petites journées en Bretagne.
Se devine sur ce cliché le début du golfe ainsi que les travaux d’un tunnel…
… dont la mise en circulation a pris un certain retard.
En traversant le pont qui est parallèle au tunnel…
…vue plongeante sur cette langue d’eau par laquelle peuvent s’échapper du port les quelques voiliers et autres coquilles de noix qui y mouillent.
Bien entendu, si ces deux-là ont quitté le près sur lequel il se sont reposés durant une petite heure sous un timidissime soleil, c’est que…
… François B. est arrivé : son attitude de franche camaraderie ne l’empêche pas de jeter un œil sur le téléphotophone de son ami de trente ans, petit voyeur va !
Plus aucun cliché n’ayant été pris ce soir-là, Michel M. clôt cette narration sans plus de façon. Qu’importe, les spectateurs en auront eu pour leur argent, et ils en auront encore lorsque que l’auteur se remettra à l’ouvrage.
Youpi et à bientôt !